Resident Evil:

Considéré comme un chef-d'œuvre par les joueurs, le remake du premier épisode de la série Resident Evil fait son retour en HD. Plongez dans l'horreur avec ce classique qui a donné ses lettres de noblesse au genre "survival horror".

En 1998, l'équipe Bravo de l'unité d'élite S.T.A.R.S. disparaît sans laisser de trace. L'équipe Alpha est dépêchée dans les bois aux abords de Raccoon City pour tenter de découvrir ce qui s'est passé. Attaqués par une meute de chiens décharnés, les membres de l'équipe Alpha Chris et Jill parviennent à se réfugier dans un manoir au beau milieu de la forêt. Ils sont loin d'imaginer l'horreur qui les attend à l'intérieur...

Resident Evil Zero:

Pour les fans de Resident Evil, c'est le moment tant attendu. Resident Evil Zero, en exclusivité sur Nintendo GameCube, inverse le temps pour remonter à une époque située avant que Raccoon City ne devienne l'horrible ville bourrée de zombies qui fut le cauchemar de tout le monde - et révèle les comment et les pourquoi qui sont à l'origine de la série qui fit tant frissonner. Pour la première fois dans la saga Resident Evil, le 'Partner Zapping' permet de contrôler deux personnages en même temps.

La jeune flic des S.T.A.R.S., Rebecca Chambers - envoyée enquêter sur des meurtres en série dans le secteur de Raccoon City - est bloquée après un crash d'hélicoptère. Ex-commandant de la Navy, Billy Coen est un accusé en cavale, que Rebecca rencontre après l'accident de camion dont il s'échappe. Le 'Partner Zapping' fonctionne à merveille : en appuyant sur un bouton, vous pouvez passer d'un personnage à l'autre - qu'ils soient ensemble dans une pièce ou éloignés l'un de l'autre. Le Stick C vous permet de garder un contrôle sur le personnage passif, ce qui fait qu'ils attaqueront automatiquement toute menace présente, et vous pouvez échanger des objets entre Rebecca et Billy (y compris les objets 'mélangés' que seule Rebecca peut combiner) s'ils sont suffisamment proches l'un de l'autre. Ce système à double personnage vous rend encore plus captif de ces frayeurs typiquement 'Resident Evil'.

Non seulement vous vous rongez les sangs d'inquiétude lorsque votre petite équipe est séparée, mais vous tremblerez d'effroi dans certaines situations, quand votre personnage n'est pas doté du bon équipement pour s'en sortir, ou quand le jeu vous contraint à jouer avec Rebecca quand avoir un héros bien costaud comme Billy serait beaucoup plus confortable. Et il y a encore plus de raisons qu'avant d'avoir les poils qui se dressent sur les bras. Sur deux disques, Resident Evil Zero vous enferme dans des trains fous infestés de morts-vivants gémissants ; vous envoie dans des pièces remplies de corbeaux possédés qui battent des ailes comme des déments ; et vous donne des rendez-vous surprise avec quelques-uns des monstres issus du T-Virus les plus repoussants et les plus gros que la série ait proposés jusque-là.

Les graphismes ne sont pas aussi impressionnants que dans le Resident Evil du début de l'année - ils le sont plus. Les détails sont incroyablement bons, avec les lueurs chancelantes des bougies, les ombres dansantes, les rideaux doucement remués par la brise qui s'engouffre par des carreaux cassés, et la pluie qui rebondit sur les objets et dans le décor. Chaque nouvelle pièce est un régal pour les yeux : même si avec l'usage qui est fait des angles de caméra pour augmenter l'effet de terreur (par exemple, celle qui vous scrute de l'extérieur par une fenêtre), il est possible que vous ne le remarquiez pas, tant vous vous masquerez les yeux de vos mains pour ne pas voir ça.

Chaque recoin de Resident Evil Zero signifie une peur, une nouvelle épreuve visuelle à couper le souffle, des musiques et une bande son encore une fois superbement utilisées (ou, parfois, un silence total) pour faire monter la pression un peu plus. Le meilleur Resident Evil à ce jour ? Résolument !